7 Décembre 2016 Auteur: Thinh-Lay Bossart
Thomas Egger suit son activité avec grand intérêt. Sa famille fabrique des bougies depuis plusieurs générations. Ses parents, d’alertes seniors, dirigent l’entreprise. Il travaille lui aussi à temps partiel dans l’entreprise, où il s’occupe du graphisme. Il est également chargé de la gestion des médias sociaux de Hongler Kerzen.
Thomas Egger comprend les différents langages des plates-formes. Sur Instagram, les bougies Hongler ont plus de 10’000 abonnés. Monsieur Egger a pourtant découvert Instagram par hasard. Graphiste, il a évidemment un feeling pour la photo et le sens de l’esthétique.
Les possibilités de retouche des photos et les filtres d’Instagram l’ont aussitôt convaincu. Il s’est inscrit en tant que particulier sur la plate-forme pour pouvoir les utiliser.
Depuis, c’est un utilisateur actif d’Instagram qui, depuis bientôt 2 ans, recourt également aux possibilités de création de la plateforme pour l’entreprise: «Avec Instagram, c’est un peu comme si je partais en voyage en découvrant l’univers des utilisateurs», déclare Thomas Egger avec enthousiasme.
Lors d’un cours pour entreprise, il a découvert les possibilités offertes aux PME par Instagram. Il a posté pour la première fois une photo sur le compte @honglerkerzen il y a 90 semaines.
Depuis, bien d’autres photos ont été publiées, fortes et expressives; le nombre d’abonnés augmente constamment. C’est généralement un harmonieux mélange de photos anciennes et modernes. Son œil acéré aide Monsieur Egger à trouver les bonnes histoires. Car les histoires subtiles font vivre les photos. Il essaie de ne pas devenir «prisonnier de l’entreprise».
La communauté aime ces histoires. A peine la fabrique de bougies a-t-elle posté une photo que les gens cliquent sur «j’aime» et postent des commentaires. D’ailleurs, la communauté de Hongler Kerzen compte des utilisateurs suisses, mais aussi un public international. Il est toutefois difficile de mesurer les retombées économiques d’un compte Instagram.
«Je doute que les ventes aient augmenté grâce à Instagram», ajoute Monsieur Egger. Mais cela a sans aucun doute accru la notoriété de l’entreprise traditionnelle. Les photos inspirent les gens et si quelqu’un se trouve un jour dans les environs, il ira peut-être dans la boutique de bougies pour en allumer une en vrai.
«Il a certainement fallu un peu de courage au début pour s’impliquer dans le dialogue», explique Thomas Egger en repensant aux premiers temps. Mais il a également constaté que la communauté Instagram est très bienveillante. Il n’a jamais eu de réaction négative. Mais si cela devait arriver, il est important de réagir de façon appropriée. Et surtout, il est question d’échanges et non de publications unilatérales.
Quand on lui demande 3 conseils pour réussir, il n’hésite pas à livrer ses secrets: «Il faut choisir un sujet qui convient. Apparemment, les bougies plaisent beaucoup. Il faut aussi participer avec passion - sans oublier le plus important: répondre et suivre activement.»
Hongler Kerzen se considère comme membre de la communauté et ce qui est valable dans les rapports avec les autres l’est aussi sur Instagram: il faut trouver un bon équilibre entre donner et recevoir. Thomas Egger s’intéresse aux gens qui donnent un «j’aime» à la fabrique de bougies – et clique lui aussi sur «j’aime» pour les photos et les histoires de qualité. «Je suis plutôt généreux avec les likes» avoue-t-il en souriant.
Il ne l’a pas raconté en entretien mais c’est indispensable pour réussir: son sens de l’esthétique lui permet de publier des prises de vue et des compositions inhabituelles. La communauté a ainsi la chance d’observer l’univers des bougies à travers les yeux d’un esthète. Un spectacle très agréable.